Edition 2017

Artdineries 2017 :
1.000 euros pour Radio Balises

40 à 50 œuvres sont vendues chaque année dans un cadre festif aux Artdineries – l’art au profit de la solidarité – pour financer une cause différente chaque année. L’édition 2017 s’est tenue au Bar des Flots, avenue de la Perrière, le 27 mai dernier ; elle a permis de réunir 1.000 euros. Les fonds ont été remis à Radio Balises, le samedi 9 décembre dernier.

La toute nouvelle station lorientaise FM se veut citoyenne. Elle a commencé à émettre à la rentrée et se porte déjà très bien avec deux postes salariés destinés à être pérennisés, une vingtaine d’émissions, une programmation musicale aussi pointue qu’éclectique et une écoute à faire pâlir d’envie d’autres radios locales. Le 99.8 a été accueilli à bras ouverts à Lanester avec des studios au Centre Alpha au coeur de la ville.

« Nous sommes une radio de territoire, explique Nicolas Milice, le président. Nous aimerions pouvoir couvrir l’ensemble des communes, d’Auray à Quimperlé, ce qui est impossible avec seulement deux permanents. Nous recherchons des adhérents qui puissent relayer l’information avec des sons prêts à diffuser : nous n’avons pas le temps de les monter. Notre objectif : pouvoir employer cinq professionnels d’ici 2020, dans la technique, l’administratif, le journalisme, la communication et la musique ».

Quand on commence à écouter Radio Balises, on devient vite accro. Le ressenti du côté des auditeurs est unanime : « Pour eux, nous avons comblé un vide en terme de musique. Beaucoup nous disent qu’entendre ça en FM à Lorient, ça fait du bien. Par contre, on nous demande où en sont les émissions. Elles sont encore mal identifiées, nous devons les promouvoir pour les faire connaître. Toutes sont disponibles en podcast sur http://www.radiobalises.com ». Un site où l’on peut aussi écouter la radio en direct.

Des projets devraient voir le jour à l’horizon du printemps 2018 avec la création d’un poste supplémentaire. En prévision, des émissions d’actualité autour de sujets de fonds, des points sur la météo et le trafic routier. Balises matin et Balises soir devraient occuper les créneaux du 8-9 h et du 18-19 h. Quelques extraits seront diffusés le midi, à l’heure du déjeuner. Les responsables promettent un invité studio ou téléphone par jour. « Nous envisageons aussi d’interviewer les rédacteurs en chef de quotidiens locaux pour qu’ils commentent les faits marquants de l’actualité de la semaine ».

Le responsable de l’association qui porte Radio Balises sait de quoi il parle. Réalisateur de documentaires audiovisuels pour Her Bak Médias, il a débuté son métier de journaliste dans la radio. Parmi les permanents, Emmanuel Gomila, dit Manu, endosse une longue expérience de webmaster, dont un costume de taille : celui des Vieilles charrues. Il a aussi bossé à Radio Méduse, dont Balises se veut la petite sœur. « J’ai débranché l’émetteur de Méduse avec un pincement au coeur », se souvient-il. L’autre salarié, Damien Tillard, a découvert la création sonore avec le festival brestois Longueur d’ondes qu’il a expérimentée à travers un projet associatif lorientais : la Compagnie des Ondes. Une association d’éducation populaire qui fait à la fois office de boîte à outils radiophonique, de forum, de webradio, d’espace d’expériences sonores.

Aujourd’hui, Radio Balises est encore dans une phase expérimentale d’installation et de mise en place de la grille d’antenne. « Nous demandons aux bénévoles de l’engagement, ce qui est difficile à tenir dans la durée, mais nous avons déjà des choses solides », souligne Manu. Les émissions les plus populaires ? « Secteur 51 », autour du jeu vidéo, de la pop culture et de la science fiction pour les ados, le lundi soir à 19 h ; « Rock Club », le lundi soir à 21 h , « Le labo des savoirs », émission scientifique née d’un projet nantais, le mardi à 18 h, « Le secret », une pointure radiophonique autour du mouvement électro, le mardi à 20 h ; « Ribines » sur le faire autrement, dans l’air du temps, le mercredi à 11 h ; « C’était mieux avant », autour de l’histoire locale, diffusée les mardis à 19 h et jeudis à 11 h, une semaine sur trois, et « L’air de rien », le jeudi soir à 19 h, une émission qui propose un entretien avec une personne représentative d’une association culturelle du pays Lorient-Auray-Quimperlé, une réalité ignorée des médias traditionnels dans leur découpage territorial. Les responsables déplorent encore quelques problèmes techniques récurrents, qui sont « en phase de régularisation ».

L’association Les Voisins de Jardin a remis le fruit de la vente d’oeuvres des Artdineries 2017 à Radio Balises samedi 9 décembre 2017. Pour sa 10e édition, les Voisins de Jardin revenaient sur tous les thèmes explorés depuis l’origine. Les oeuvres vendues sont des créations du public, artistes novices ou confirmés venus réaliser des performances sur place.

10e Artdineries
Elles ont fait chavirer
le Bar des Flots

Les Artdineries ont offert au public un gâteau d’anniversaire pour leurs 10 ans (photo Norbert Chemineau).

La journée s’annonçait sous de beaux auspices, le soleil perçait à travers les branches du cerisier qui occupent le jardin du Bar des Flots aux deux-tiers, belles et imposantes. Un tronc s’encastre dans l’armature de bois qui surmonte le mur de voisinage, un cabinet d’architecte et un restaurant installés depuis quelques mois sur l’ancien terrain vague. Une petite voix nous susurre : bienvenue à nouveau sur l’Avenue de la Perrière, la plus belle de Lorient, celle qui mène au port de pêche, le coeur du quartier de Keroman. Là où tout a commencé.

Un marin passe. Il est Lorientais mais n’est pas revenu sur l’avenue depuis 20 ans. Il rentre d’Ecosse. « Ca a bien changé ! Elle est morte aujourd’hui La Perrière ! ». Derrière, dans le jardin où est installée la scène, les musiciens font les balances, une danseuse, une comédienne, une artiste plasticienne et les bénévoles de l’association Voisins de Jardin sont attablées autour de salades et sandwiches.

Dans un peu plus de deux heures, le public passera l’avenue, s’arrêtera au numéro 20, s’attardera sur le trottoir où Astrid, Aude et Bérénice lanceront leur performance. De la danse et du graphisme théâtralisés. Elles s’imprègnent du lieu. Elles jouent avec le lieu. Les vieux vélos sur le côté, le passage protégé, les voitures et les bus qui croisent sur la route, le trottoir où elles s’allongent, l’entrée de porte où la comédienne acrobate se suspend. Elle demande l’intervention du public pour grimper sur une bicyclette et atterrir sur les épaules de la danseuse, pendant que des lignes de craies se dessinent sur le bitume sous la main de Bérénice. Elles s’aident de filins, de mots attachés à des bouts de laine. Elles sont de la Compagnie du Haut. Elles interpellent.

Et puis ce public que, nous, organisateurs, découvrons ou redécouvrons chaque année franchiront l’entrée du bar. Il y a toujours une petite appréhension. Le public viendra-t-il ? Impossible de prévoir la fréquentation d’une année sur l’autre, mais chaque année nous rassure un peu plus avec d’imperceptibles variations.

Nous sommes une petite équipe, une équipe de potes amateurs. Nous n’avons pas de compétences techniques, pas de matériels, pas de subvention, nos seules ressources sont celles du bar, mais cette année il n’y en aura pas. C’est un choix. Un choix de lieu, pour davantage de proximité, mayonnaise de notre convivialité. Elle est toujours efficace. Beaucoup nous l’envient. Beaucoup viennent pour elle, pour ce climat si particulier qui règne aux Artdineries. Quelque fois imité – tant mieux – mais jamais égalé. Chaque participant est un roi (si possible dans l’intimité des lieux toujours atypiques que nous occupons), y compris le public appelé à participer en composant une œuvre peinte, sculptée, collée, taillée.

Celle du comédien qui vient d’entrer en scène, Marcel Le Guilloux, est finement ciselée : sa pièce à destination des enfants, « Et le crocovola… », a été créée en résidence au Bouffou Théâtre en 2013, puis jouée à Avignon. Un comédien heureux de jouer devant un public aux anges. Des enfants qui participent et que les parents cadrent un peu… La magie opère. Les enfants ne trichent pas. Marcel les a fait entrer dans son univers, plein de poésie. Chaque intervention du comédien captive qu’il s’agisse de petits ou de grands. Les Artdineries l’avaient déjà accueilli avec son Johnny Perpète à l’Atypik de Gestel. Marcel joue peu en Bretagne. C’est ailleurs que sa notoriété d’acteur est reconnue. Pour preuve, le message du directeur de la communication de la ville d’Avignon sur notre page Facebook, élogieux forcément.

Des peintres tout aussi talentueux se sont essayés à la performance, un exercice que Dominique Haab-Camon appréhendait. Il s’est pris au jeu. Il a aimé. Cyrille Le Ruyet était venu en touriste apporter son œuvre pour les vraies-fausses enchères au profit de Radio Balises, la nouvelle radio citoyenne et associative du pays de Lorient. Il a pris toile et pinceau au côté de Roland Coïc, un habitué. Il répond toujours présent. Merci à eux pour avoir apporté cette touche graphique en direct qui tient particulièrement à coeur aux organisateurs et au public. C’est un moment phare de la journée.

Merci aussi au public qui s’est essayé à l’exercice de l’art pour la bonne cause. Au rythme de nos vies trépidantes, il est difficile de donner du temps. Artistes et public nous font là un cadeau engageant et précieux qui font le sel des Artdineries. Sur scène pendant les performances, Bruno le Rouzic à la cornemuse. Lui a joué avec des sommités, dont Supertramp. Il est accompagné à la flûte traversière par Hervé Guillo venu tout droit de Saint-Malo.

Une petite note de trad bien posée avant une petite poussée revendicatrice signée Jean-Jacques Mel qui nous apprend à dire « non » parce qu’ « on est pas des moutons », un tube dont beaucoup ont entonné le refrain. Militant, Jean-Jacques, tu l’es autant que nous, sans aucun doute. Ta chanson engagée, ton énergie mise au service du talent de 70 artistes locaux avec la Mouche Production, la structure associative ploemeuroise que tu portes admirablement. Chapeau. Merci aussi d’avoir parrainé notre tremplin en tant que juré professionnel deux années de suite.

Et puis il y a eu un tourbillon. Sylvie et Sylvie de Nantes avaient concocté six minutes d’un truculent talk-show radiophonique autour des dix ans des Artdineries avant que le public ne se prenne au jeu des vraies-fausses enchères. Au micro, l’indéboulonnable Fab (un ex de Radio Méduse – dont il fut le premier TUC – aujourd’hui classée au rang de bon souvenir) et Manu, de la nouvelle Radio Balises, venu présenter le tout nouveau projet des ondes qui a été lancé le 23 juin sur le 99,8 FM.

L’arrivée de Z’apéro achève les enchères avec brio. Le groupe de potes musiciens festifs a troqué son saxo contre un violon et apporté de nouvelles compositions signées du bassiste Alban Leroy. Des textes posés, presque slamés, sur une musique relevée, auxquels répondent des accords de violon excessivement poussés, aux accents rocks, qui donnent aux morceaux une atmosphère étrange qui vous absorbe. C’est la 3e fois que les Z’apéro participent aux Artdineries. On ne s’en lasse pas. On en redemande.

Même topo pour La Ruse, avec Xav, un ancien des très bons Loco’Motiv, déjà passés par la scène des Voisins de Jardin, deux anciens musiciens d’Elza Coustric, eux aussi dans la danse artdinière en 2014, et Grégory Duchesne. Trois voix, une basse, une guitare, un accordéon et un harmonica, on monte d’un cran dans la rock attitude. Le public jubile. Les rusés occupent la scène avec plaisir, le timing largement dépassé par les rappels font flipper les autres musiciens qui craignent d’écourter leur prestation. Nous vibrons tous à l’unisson de leurs envolées rythmées de la voix inimitable de Xav. Greg et Ben y ajoutent leur timbre. Les instrument suivent avec un talent bien lorientais qui perce les dernières timidités pour faire entrer le public dans une transe bien particulière. Du texte d’injonction, un peu de volée espagnole et le tour est joué. Pour eux, « les Artdineries, c’est tout un état d’esprit ».


Suivent les Wapitis. Eux aussi ont leur histoire aux Artdineries. L’an dernier, ils remportaient notre tremplin… Et rencontraient leur bassiste, un ex-électro-breizh de Plantec qui écume les festoù-noz bretons depuis un certain nombre d’années. Les Wapitis, c’est toute une épopée musicale qui alterne entre rock, pop et électro avec toute une troupe de groupies qui les suivent un peu partout et qui connaissent leurs refrains par choeur. L’an dernier, nous les avions fait jouer au Fish Eyes de Tomahawk à Querrien après leur victoire tremplesque (ça se dit ça?) pour le lancement de la plateforme musicale de l’association finistérienne : euphorique. Chacun de leur passage attire le succès. Comme Otala qui fut aussi gagnant de notre tremplin, les Wapitis ont été sélectionnés pour bénéficier cette année du programme d’aide de l’association MAPL (Musique actuelle au Pays de Lorient).

Le trio alréen Electric Fud a fermé le rideau au coeur de la nuit avec un panache survolté. A son actif, plusieurs concerts et un trophée : celui du tremplin Raok L’hand organisé à Clohars-Carnoët en 2014. Les musiciens avaient postulé plusieurs fois au tremplin Artdineries avant de devoir déclarer forfait. Nous avions vraiment envie de les entendre. Ils étaient là et bien là ; nous avons vibré avec eux entre blues, pop rock alternatif et résonance grunge, fendant la foule d’une guitare électrique pour donner une dernière touche de transe à cette nuit festive qui s’achève. On aurait aimé qu’elle se poursuive encore, encore et encore jusqu’au petit matin… Restrictions horaires obligent, il a fallu couper la sono et éteindre la lumière de ce petit jardin du port.

Electric Fud (photo Norbert Chemineau)

Lorient et ses alentours foisonnent de musiciens talentueux. Les artistes que nous invitons transmettent l’émotion. Et dans l’art, cette émotion est indispensable. Aux Artdineries, les artistes ont su nous transporter, transporter le public. C’est un talent rare dont nous pouvons les remercier, d’autant qu’ils ont mis leur énergie au service du solidaire, d’un projet commun. Qu’ils nous ont remercié pour cette superbe soirée, plus que nous les avons remercié peut-être.

Et je repense au marin d’Ecosse. L’avenue a vécu ce soir, de haut en bas, avec un va-et-vient incessant entre les Artdineries et le Festival Unies sont nos cultures, qui réunit chaque année une cinquantaine de grapheurs, rue Florian Laporte. Beau hasard de calendrier. L’avenue vivait hier, elle vivotte aujourd’hui. Il y a pourtant des artistes qui s’y sont installés, une école des « beaux arts », il y a des bars qui ont fait tanguer l’avenue et périclité, parfois, avec de beaux essais, des ateliers au bout du monde… Il en faudrait peu pour qu’elle renaisse. Ce 27 mai 2017, la Perrière bouillonnait.

Béa au nom de toute l’équipe des Voisins de Jardin

Un merci particulier à la super bénévole Lydie qui nous a apporté un gros coup de main au niveau logistique et aux musiciens qui nous ont prêté sono et lumières. Merci aussi à Gurvan qui a joué les techniciens au côté des Wapitis. Merci à la Ville de Lorient pour le prêt de matériel et à la Sacem pour son soutien. Et merci à tous ceux qui s’investissent pour que vivent les Artdineries !

_____________________________________________________________

Avec cette 10e édition, nous allons rire, chanter, danser, découvrir vos talents et nous extasier devant les performances des artistes invités.

AU PROGRAMME

A partir de 15h30
Performances graphiques

Il y aura des performances graphiques, bien sûr, avec quelques parrains que vous connaissez bien parce qu’ils ont déjà fait glisser leurs pinceaux sur les toiles blanches des Artdineries : Dominique Haab-Camon, Gaele Flao, Catherine Hallier, Roland Coïc, Keyloss et Edoh Lawson.

Découvrez le site des artistes :

Deux sessions de performances
autour de la danse contemporaine

15h30 et 20h – Heimat, performance
dispositif pour trois corps

1. Je m’affaire, 2. Je me dépose, 3. J’improvise. Heimat, « chez soi », est un mot allemand qu’il est impossible de traduire par un seul mot français, bien qu’il corresponde à un sentiment universellement répandu. Il désigne à la fois le pays où l’on naît, le village où l’on a grandi, mais aussi la maison où l’on a passé son enfance ou, tout simplement, le sentiment d’être « chez soi ». Un peu comme aux Artdineries, le temps d’une journée chargée d’émotions artistiques solidaires. En 2016, Astrid Le Jeune, de la Compagnie du Haut, séduite par notre projet, nous avait proposé sa performance dansée et théâtralisée. Le programme était alors bouclé mais nous nous étions quittés sur la promesse d’une nouvelle rencontre avec la danse contemporaine qui travaille l’espace, la relation aux spectateurs, le regard, la parole et le corps. Un spectacle qui met en avant la curiosité et l’adaptation au lieu dans lequel il se transpose. Cette performance dispositif pour trois corps met en scène les interprètes cofondatrices de la Compagnie du Haut, la comédienne Aude Le Jeune et la danseuse Astrid Le Jeune, ainsi que Bérénice Plunian, artiste plasticienne installée aux Ateliers du Bout du Monde près du Port de Pêche de Lorient. Ci-dessous, un extrait d’une autre performance d’Astrid, la danseuse, et d’Aude, la comédienne.

Conte théâtral

16 h – Et le Crocovola (à partir de 5 ans)

En 2015, le magnifique Marcel Le Guilloux nous avait joué son Johnny Perpète, prenant à partie le public tout en mettant en scène l’idole des jeunes des années 60. Il revient en 2017 avec, cette fois-ci, un conte théâtral pour enfant créé en résidence au Bouffou Théâtre d’Hennebont en 2013 et joué à Avignon. Avec son art personnel de s’adresser au public, un sac à dos et une cravatte magique, le comédien entre en scène comme un voyageur, donnant des rôles aux objets : lièvre, tortue, grenouille qui veut se faire aussi grosse que le boeuf… Fabuleux.

Ventes des oeuvres

18 h à 19 h – Vraies fausses enchères d’oeuvres animées par Radio Balises et Les Z’Apéros

Le public, comme les artistes, contribuent aux Artdineries en créant et en achetant une oeuvre au profit de Radio Balises (FM99.8), la nouvelle radio associative et citoyenne du pays de Lorient-Quimperlé. Pour réduire le temps de vraies fausses enchères, une sélection d’oeuvres sera mise en vente. D’autres seront gagnées par tirage au sort (souscription volontaire). Une petite modification cette année  pour un 10e anniversaire résolument festif en réduisant la durée des ventes d’oeuvres à une heure.

Pas de thème spécifique pour 2017. Pour leur 10e anniversaire, les Artdineries reviennent sur tous les thèmes explorés depuis l’origine : « Et demain ? » (2016), Sur la route (2015), Dimensions urbaines (2014), Eclats de … Fragments (2013), le portrait (2012), ( [ver] une syllabe dans tous ses états (2011), le Junk Art ou l’art du déchet (2010), le corps (2009), thème libre (2008). A vos marques, choisissez, créez… au profit de Radio Balises, la nouvelle radio associative du Pays de Lorient dont Les Voisins de Jardin ont soutenu la création !

Une fois que vous les avez créées, venez déposer vos oeuvres au Bar des Flots, du 1er au 27 mai 2017 ou débarquez avec elles au Port de Pêche, 20 avenue de la Perrière, le jour J, samedi 27 mai. (Dépôt des oeuvres  à 15 h).

Envoyez une photo
de vos créations par mail
lesartdineries@yahoo.fr
pour parution
sur le site des Artdineries

La photo de quelques oeuvres nous sont déjà parvenues, d’autres qui sont au Bar des Flots n’ont pas été photographiées par leur auteur.

Musique et performances

16h45 – Bruno Le Rouzic

bruno-le-rouzicIl a joué avec I Muvrini et Jean-Pierre Alarcen (avec un album fabuleux en duo intitulé « Voyages ») mais aussi Alan Stivell, Supertramp, Catherine Lara, Jean-Jacques Goldman et tant d’autres…. Bruno Le Rouzic, virtuose de la cornemuse, véritable pipe hero, jouera aux Artdineries. C’est un événement tant les scènes locales ont si peu l’occasion de l’accueillir. Il nous prépare une performance musicale accompagné d’une flûte traversière.

https://brunolerouzic.bandcamp.com/album/voyages

https://brunolerouzic.bandcamp.com/track/lorient-express

17h15 – Jean-Jacques Mel

Son morceau « Non », première marche de son futur album, est déjà un tube local. Jean-Jacques Mel, ancien ergothérapeute de Kerpape, directeur de La Mouche Production, qui assure la promotion de 70 artsites locaux,  viendra présenter son nouveau projet aux Artdineries. Auteur compositeur interprète de Ploemeur, il a écrit sur le handicap, sur la grève des pêcheurs lorientais en 1993 et produit toutes sortes de chansons engagées avec son groupe « La Mouche dans le Lait » (Les carottes sont cuites, réveilez la planète, le pognon…). IL a aussi repris le répertoire de Boby Lapointe. Il fut l’un des jurés professionnels du tremplin des Artdineries.

17h30 – 19 h – Les Z’apéro

photo1-jpg

Là où les Z’apéro posent leur valise, le délire n’est jamais très loin. Déjantés, cette bande de potes musiciens a participé à plusieurs reprises aux Artdineries, en jouant, en animant les vraies fausses enchères des oeuvres après leur concert, en prêtant main forte à la technique pour certains d’entre eux. Leurs morceaux se dégustent sans modération. Leur plaisir ? Faire plaisir en se faisant plaisir, prendre l’apéro et l’accompagner dans du festif approximatif mais évolutif et calculé, avec du pain et du pâté. Encore une fois, nous prendrons avec eux le train du bonheur guinguette pour danser devant leurs mythiques chapeaux et casquettes. Et ils nous dévoilent un nouveau répertoire.

https://soundcloud.com/zap-ro/

https://soundcloud.com/zap-ro/

20h30 – La Ruse

affiche-quatuor-la-ruseLa Ruse est un groupe lorientais qui voit le jour début 2015. Ces fiers défenseurs de la bonne humeur mêlent sur un ton festif et avec panache différents styles musicaux (chanson, pop, rock, variété) et vous transportent sans mal dans leur univers débridé. Normands de souche, Benoît Noé et Grégory Duchesne ont pratiqué ukulélé, accordéon et guitare, du berceau au comptoir, pour vous raconter leurs histoires… Deux autres compères les accompagnent dans le quatuor Xav et la Ruse : Xavier, au chant et à l’harmonica, bien connu des artdiniers pour sa participation en 2015 à l’Atypik à Gestel avec les fabuleux Loco Motiv’. Jean-Marc Rousseau à la basse et Benoît Duchesne ne sont pas non plus inconnus dans la sphère musicale des Voisins de jardin. En 2013, ils avaient fait sensation sur la scène du Lieu Noir Lieu Jaune avec le Groupe Elza Coustric. Après une première démo « maison » enregistrée en avril 2016, les Rusés sont partis en résidence pour finaliser leur spectacle, et écument comptoirs et salles… Pour les plus sages… Garde à la Ruse !

https://soundcloud.com/octave_chanson/sets/la-ruse-dupaire-lafeinte-xav-et-la-ruse

21h15 – Ronan Onemanband

Ronan Onemanband nous avait emmené sur la légendaire Route 66, accompagné d’Ewan Groyou Law à la guitare en 2015. Après avoir participé au  Vocal Tour où il s’est produit en finale, ce musicien hors-pair revient avec sa voix chaude et rocailleuse pour nous emmener dans son univers blues. Auteur-compositeur-interprète, il joue de la guitare, du dobro, de l’harmonica, de la balalaïka… sans oublier les instruments à cordes qu’il invente à ses temps perdus. Les Artdiniers le retrouveront avec un plaisir non dissimulé.

22h45 -Les Wapiti Show

wapitiIls étaient trois l’an dernier, gagnant de notre tremplin Artdineries 2016 où ils ont rencontré leur bassiste, Christophe, alias Tote, un des musiciens de Plantec. Les Wapiti Show reviennent avec quelques nouveautés. Le groupe est né en 2010 d’une amitié entre deux allumés de pop et de rock : Pierre et Fred. En 2014, Cédric, le batteur, débarque et ajoute son punch et dynamisme à une musique électro/rock festive et déjantée. Leur premier album raconte les tribulations d’oncle Fred, ayant vécu à Bull Head City, qui perd tout un soir en une partie de poker. De cette histoire vraie, naissent une quinzaine de titres contant sa colère, puis son long voyage afin de croiser sa rédemption dans la musique. Après avoir dormi  sous les étoiles, écumé les motels et sa solitude, parcouru les routes mythiques de la musique, il devient une star éphémère avant de replonger. Un show à l’américaine où la guitare s’envole et les voix se mêlent sur des rythmes effrénés. On notera, entre autres, les influences d’ Elliott Smith, AC/DC,  Nirvana, Alt-J, Linkin Park, Jeanne Added, Sum 41, Saint Michel, Foals…

23h30 – Electric Fud (Rock teinté métal)

Le rock dynamique, énervé, voire furibond, de ce trio alréen, créé en janvier 2012, se trouve à la croisée de plusieurs courants musicaux : sonorités blues, pop-rock alternatif enlevé, distorsions grasses qui donnent à certains morceaux une résonance grunge. Textes et musiques sont des compositions originales, «mais rien ne nous empêche de faire péter une ou deux reprises quand bon nous semble». Dixit Glenn Besnard, un des musiciens. Electric Fud aime jouer et s’amuser sur scène. Et ça déménage. A son actif, plusieurs concerts et un trophée : celui du tremplin Raok L’hand organisé à Clohars-Carnoët en 2014. Les musiciens avaient postulé plusieurs fois au tremplin Artdineries avant de dévoir déclarer forfait. Nous avions vraiment envie de les entendre. Ils sont là.

Page Facebook :
https://www.facebook.com/ElectricFud

Soundcloud
https://soundcloud.com/electricfud1

00h15 – Boeuf

Amis musiciens, vous êtes les bienvenus pour finir la soirée en délire musical (avec toujours de très belles surprises aux Artdineries et des moments qu’on aurait voulu immortaliser).